O Professor tira dúvidas

Novembro 30 2017
Par Marc Giraud | Publié le 30/11/2017 à 02:29 | Mis à jour le 30/11/2017 à 02:49
Photo : @M.J. Sobral
Pont 25 avril

Depuis septembre 2017, le pilier  nº 7 du pont 25 avril offre une vue unique sur la ville de Lisbonne, avec un belvédère panoramique entièrement en verre. La visite est aussi un voyage au cœur des secrets et de l’histoire du Golden Gate Bridge portugais.
 
Le voyage commence au rez-de-chaussée  du pilier nº 7, un des 14  piliers du pont 25 avril inauguré en 1966. L’entrée se fait par l’Avenida da Índia, quelques dizaines de mètres en dessous du tablier routier qui relie Lisbonne à  Almada.

Avant de monter jusqu´au belvédère, les visiteurs sont invités à voyager au cœur de l’histoire du pont portugais. Ils apprennent  que l´étude pour la voie routière entre les deux rives du Tage a été faite en 1876 mais que les travaux n´ont démarré que 83 ans plus tard. Aussi que le tablier ferroviaire était prévu dans le projet initial mais n´a vu le jour qu´en 1996.

Un peu d´histoire

C’est l’entreprise American Bridge Company qui projette le pont qui a commencé par s´appeler Ponte Salazar jusqu´à la révolution des œillets. Il est construit par les mêmes Américains qui ont construits le Golden Gate Bridge, le pont de San Francisco, de là une certaine ressemblance entre les deux architectures.

La visite : "Experiencia Pilar 7"

Par le biais de vidéos projetées à 360º sur les murs, la "Salle des Ouvriers" permet au visiteur d’accompagner les années de travail qui ont   permis la construction de ce formidable ouvrage. Le son contribue aussi au voyage : on entend les marteaux et les mouettes. Le sol vibre. Quelques pas de plus et vous voici près des câbles qui soutiennent le pont ; impressionnant! Puis, attention pour ceux qui ont le vertige, une salle de miroirs vous donne l´impression de rentrer à l´intérieur même du pilier 7. N’ayez pas peur ! Vous avez les pieds sur terre… mais pas pour longtemps. Bref, il s´en faut de peu pour monter au 7ème ciel!

Cables du Pont 25 avril
Un des câbles qui soutient le pont @M.J. Sobral

La visite se poursuit à l´extérieure du pilier, vous voici devant le Tage, sous le pont, à dix mètres du sol. C’est ici qu´un ascenseur vous attend pour monter jusqu’au niveau du tablier routier. Là, à 80 mètres du sol, une vue spectaculaire de la ville se présente à vos yeux : le quartier de Belém, d´Ajuda, d’Alcantara et le Tage.

De nouveau au rez-de-chaussée la visite se termine par un simulateur de réalité virtuelle, pour accompagner les techniciens jusqu’au point le plus haut de ce pont.  

 

Ce centre interprétatif du pont 25 avril est ouvert tout les jours de 10h00 à 18h00 (d’octobre à avril) et de 10h00 à 20h00 (de mai à septembre).

La visite est de 6€ pour les adultes et 4€ pour les étudiants et seniors. L’entrée est gratuite pour les enfants jusqu'à 5 ans et les titulaires de la Lisbon card.

 

publicado por OPTD às 18:48

Novembro 29 2017

https://lepetitjournal.com/lisbonne/a-voir-a-faire/une-balade-underground-les-azulejos-dans-le-metro-lisboete-90726

Importé par les Maures puis développé par les Espagnols et les Portugais, les azulejos sont des petits carrés de faïence peints à la main ou de manière industrielle. Au Portugal, on les trouve aussi bien à l'intérieur de bâtiments, comme des palais ou riches demeures, que sur les façades des édifices. Bien que possédant des siècles de tradition et d'histoire, les azulejos sont encore aujourd'hui un art vivant pratiqué par de nombreux artistes portugais qui continuent de nous offrir cette mosaïque de couleur.
 
(Photos M.J Sobral - Oriente)

Lisbonne, un métro musée
On parle beaucoup de certaines stations de métro dans le monde comme étant de vraies ?uvres artistiques telles que Moscou, Munich ou Naples mais Lisbonne n'a rien à leur envier, étant donné qu'elle aussi possède des trésors cachés dans les couloirs du métro. Depuis le début de sa construction en 1959, la préoccupation du métro de Lisbonne fut de doter ces espaces publics souterrains d'?uvres d'art venant égayer cet environnement parfois quelque peu hostile. Divers artistes ont été amenés à intervenir dans les stations de métro lisboètes au fur et à mesure de leur construction. Maria Keil fut l'auteure des onze premières stations à l'exception de la station Avenida. Elle recouvrit les couloirs de ces stations avec divers motifs géométriques. En 1988 cette initiative fut conservée lors de la deuxième vague de construction du métro. On demanda alors à de nouveaux artistes comme Júlio Pomar ou Eduardo Nery de venir enrichir le métro avec leurs créations artistiques. Toutes les stations du métro de Lisbonne ont ainsi leurs murs d'azulejos et certaines stations méritent particulièrement le détour et peuvent faire l'objet d'un parcours artistique lors d'une journée pluvieuse.
 
Sur la ligne bleue
La ligne bleue du métro de Lisbonne est sans doute celle possédant le plus à découvrir. En commençant par Colégio Militar, où on peut admirer le projet d'António J. Mendes (architecte du projet) et de Manuel Cargaleiro (en charge des azulejos). Ce dernier, grand expert des azulejos, souhaitait dans cette station évoquer la tradition de cet art au travers de longs couloirs d'azulejos dans les tons bleus.

On peut ensuite s'arrêter à Alto dos Moinhos pour voir les dessins de Júlio Pomar qui représentent quatre grands noms de la littérature portugaise, à savoir, Camões, Bocage, Pessoa et Almada. La station Laranjeiras, réalisée par Rolando Sá Nogueira illustre le passé de ce quartier qui à l'époque était constitué de fermes avec des champs d'orangers. 

Ensuite, se trouve la station du Jardim Zoológico entièrement peinte à la main par l'artiste Julio Resende dont la mission était de s'inspirer des thèmes de la faune et la flore tropicale. Il y passa deux années entières en collaboration avec la fabrique de céramique Viúva Lamego.

Le parcours continue dans la station São Sebastião où l'on retrouve le travail de l'artiste Maria Keil qui évoque cet espace situé entre le parque Eduardo VII et le jardin Gulbenkian en travaillant la thématique de l'arbre. L'idée est de déconstruire des motifs d'azulejos typique pour les transformer en nouvelles formes géométriques.

La station Parque, quant-à elle fut décorée par un duo franco-belge (Françoise Schein et Federica Matta). Les deux femmes se sont inspirées des découvertes portugaises et ont pour cela fait appel à une équipe d'historiens spécialisés dans cette époque.

La station Restauradores est le dernier arrêt de ce parcours mais non des moindres. Elle a en effet reçu les interventions de trois artistes : Nadir Alfonso, Lagoa Henriques et Mestre Luis Ventura. Le premier fit six grand panneaux disposés le long des quais et dédiés à Madrid, Paris, New York, Rio et Moscou. Le deuxième fit une sculpture et un panneau en hommage aux grands noms de la culture portugaise (Fernando Pessoa, Armada Negreiros, Cesário Verde, António Boto?)
 
Sur la ligne jaune
Dans la station Cidade universitária, inaugurée en 1988, on peut voir l'?uvre de Vieira da Silva dont le panneau "Le métro" est le point central. Il s'agit d'une de ses gouaches transposée sur azulejos par Manuel Cargaleiro faisant référence à la situation en France dans les années 40, pendant la guerre avec une accumulation de personnes qui se réfugient dans le métro durant les bombardements.

La station Campo Pequeno qui appartient à la première phase de construction du métro, possède le revêtement de Maria Keil consistant en un motif géométrique dans les tons ocre, bleu et blanc et l'?uvre de l'artiste Francisco Simões réalisée en 1994. Ce dernier rendit hommage à l'histoire du lieu qui auparavant était l'entrée principale de la ville de Lisbonne où passait les paysans des autres régions pour vendre leurs produits.

Saldanha possède les créations de Luís Filipe de Abreu qui fit un travail selon l'azulejaria traditionnelle le long des quais représentant les quatre éléments (feu, terre, air et eau) et les quatre saisons de l'année.

Marquês de Pombal, de par sa taille, possède l'?uvre du sculpteur João Cutileiro dans l'ancienne station, celle de la peintre Menez pour la nouvelle station et le travail du sculpteur Charters de Almeida dans l'espace reliant les deux stations.
 
Sur la ligne verte
Cette ligne compte principalement quatre stations à visiter : Alvalade, Roma, Martim Moniz et Rossio. A Alvalade, en dehors du classique revêtement réalisé par Maria Keil on peut voir la réalisation de Bela Silva sur le thème des femmes, des animaux et du jeu de séduction. Il faudra lever les yeux à la station Roma, pour voir le travail de René Bertholo constitué de quatre panneaux très colorés.

Martim Moniz reflète le quartier du même nom, espace multiculturel où se rencontrent des populations venant de tous horizons. L'artiste Gracinda Candeias s'inspire donc de cela et intègre des éléments mauresques, portugais et africains. José João Brito va lui travailler sur le thème de la reconquête de Lisbonne par les Portugais avec notamment la représentation de la légende de Martim Moniz.

A la station Rossio, Helena Almeida nous livre une frise dans les tons bleus qui parcourt les murs de la station et qui représente des silhouettes féminines accompagnant les usagers du métro.
 
Sur la ligne rouge
Telle la ligne bleue, la rouge possède de nombreuses stations à visiter. A la station Aeroporto, le cartooniste António Antunes réalisa des caricatures des personnages historiques (musiciens, poêtes, peintres, hommes politiques) du Portugal, 50 figures au total, qui souhaitent la bienvenue aux nouveaux arrivants. (Photo : Oriente)

Oriente est une des stations les plus impressionnantes. Compte tenu de la présence de l'exposition universelle, le métro de Lisbonne décida d'élargir l'invitation à des artistes du monde entier et c'est en tout onze d'entre eux qui ont participé à la décoration de la station (5 européens, 3 asiatiques, un africain, un australien et un américain).

Deux artistes sont intervenus dans la station Olivais, Nuno de Siqueira et Cecília de Sousa. Le travail de  s'appuie sur la figure emblématique de Vasco de Gama et de son rôle dans le développement du monde moderne. Cecília quant-à elle fit un mix entre sculpture et azulejos s'inspirant des oliviers, référence au passé rural de ce quartier.

Dans la station de Chelas on peut découvrir le travail de Jorge Martins qui a littéralement recouvert toute la station avec pour effet une intégration parfaite de son oeuvre dans l'architecture de la station.

Ensuite vient Bela Vista avec l'intervention de Querubim Lapa qui a conçu à la fois le revêtement et des panneaux en relief.

Olaias, station qui se démarque par sa multitude de couleurs, possède l'oeuvre de Graça Pereira Coutinho qui élabora quatre murs en relief pour l'accès aux quais, ainsi que celle de Pedro Calapez qui conçu un panneau pour le hall. (Photo @Metropolitano de Lisboa - Olaias)
 
Certaines de ces stations ont pu être réalisées grâce à la galerie Ratton qui existe depuis 1987. Cette galerie à pour objectif principal de promouvoir la production de céramique en invitant peintres et artistes plasticiens à intervenir sur ce support, et ainsi insuffler un vent de modernité dans cette tradition. Les interventions des artistes sur les azulejos ne se limitent pas au métro et on peut en voir un peu partout dans le paysage urbain. Il suffit juste d'ouvrir les yeux et de se laisser porter?

Charlène Dief (www.lepetitjournal.com/lisbonne.html) Reprise du lundi 15 février 2016
cdief37@gmail.com

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